En 2024, nous fêtons l’anniversaire d’un partenariat bien rôdé entre Pôle emploi/France Travail et les Ateliers du Bocage. C’est aussi l’année du départ en retraite de Jean-Luc BROUCKAERT, figure de nombreuses actions en faveur de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Nous l’avons donc interrogé sur l’histoire de ce partenariat et la suite des évènements avec Sélima ROUANE, sa successeuse. C’est parti !
Ateliers du Bocage : Bonjour Jean-Luc ! Est-ce que tu pourrais te présenter ?
Je suis Jean Luc Brouckaert. Je travaille à Pôle emploi/France Travail depuis la création de Pôle emploi. Également ancien « client » de longue durée des Assedic et de l’ANPE, j’ai été content d’intégrer Pôle emploi ayant une fibre sociale et solidaire.
Ateliers du Bocage : Et quel est ton rôle à Pôle emploi /France Travail ?
Jean-Luc BROUCKAERT : Je m'occupe de la gestion des matériels réformés. J'ai mis en place, il y a 20 ans, la filière de traitement des matériels réformés de Pôle emploi. Ce projet a été porté dès le début (en 2004) avec Rémi Fuseau, à l’époque commercial aux Ateliers du Bocage. Ensemble, nous avons construit une relation partenariale forte, basée sur nos convictions sociales et solidaires communes, avec une vraie envie de construire un projet solide sur le long terme.
Ateliers du Bocage : Si tu devais faire un bilan de ces 20 dernières années et de ton expérience avec les Ateliers du Bocage, que dirais-tu ?
Jean-Luc BROUCKAERT : Que du bonheur ! Je suis assez fier de pouvoir dire que la Direction des systèmes d'information de Pôle emploi a été pionnière en matière de RSE (qui bien sûr n'existait pas dans ces termes-là).
Ateliers du Bocage : Comment as-tu construit ce partenariat ?
Jean-Luc BROUCKAERT : J'aurais pu choisir, pour le traitement de nos matériels réformés, la solution simple et mercantile : s'arranger avec les distributeurs ou les constructeurs pour faire reprendre notre parc qui aurait été mis en container, traité par je ne sais qui et sans savoir comment.
Au lieu de cela, j’ai choisi de développer une autre alternative : travailler avec des structures de l'économie sociale et solidaire (ESS), pour que nos ordinateurs réformés deviennent un vivier d'emploi : d’abord Ateliers du Bocage, partenaire historique, puis Ateliers Sans Frontières et Environnement Recycling. Je suis fier d’avoir pu partager de façon équitable l’ensemble des matériels auprès de ces 3 structures, créant ainsi des emplois sur le territoire français.
Ateliers du Bocage : Et si tu devais mettre en avant des actions effectuées, que citerais-tu ?
Jean-Luc BROUCKAERT : En 20 ans, ce sont 400 000 pièces qui ont été traitées : imprimantes, écran, etc. Les Ateliers du Bocage en ont traité plus de 150 000, dont :
Des pièces issues du renouvellement de notre parc informatique lorsque le matériel ne répond plus à nos besoins techniques.
Des matériels issus de « vide-greniers », dans le cadre de libération de locaux (fin de bail ou déménagement).
Une partie de ces matériels ont fait l’objet de dons auprès d’associations ou d’établissements pour répondre aux enjeux de réduction de la « fracture numérique », d’éducation, de santé…
Ateliers du Bocage : Nous profitons de cet échange pour revenir sur la visite de Pôle emploi/France Travail dans nos locaux.
Ce jour-là, un moment important s'est déroulé sous nos yeux : la remise d'une clé USB auprès de Sélima, ta successeuse… Est-ce que tu peux en parler ici ?
Jean-Luc BROUCKAERT : Oui. Je prends ma retraite fin février, et j'ai quasiment tout gardé de mon activité sur cette clé (procédures et échanges) ! Sélima a désormais les recettes détaillées pour poursuivre cette belle aventure !
J'ai été ravi de pouvoir faire cette passation de clé en présence d'acteurs historiques, avec une pensée pour Rémi Fuseau qui était présent également. C’était pour moi naturel de faire cette passation aux Ateliers du Bocage.
Ateliers du Bocage : Nous en étions également très honorés ! Et qu’elle sera la suite pour toi, avec ce départ à la retraite ?
Jean-Luc BROUCKAERT : Je vais poursuivre mes actions solidaires, en faveur de Madagascar notamment. En tant que 2e pays le plus pauvre au monde, les besoins sont tellement importants…
Ateliers du Bocage : C’est top, bravo ! On n’arrive à la toute dernière question. Est-ce que tu aurais un message à faire passer aux entreprises qui pourraient faire appel à nos services ?
Jean-Luc BROUCKAERT : Je pense que tout est dit : faire confiance afin de pouvoir développer un partenariat durable. C'est du « gagnant-gagnant ». Notre matériel est ainsi traité par une structure agréée avec des procédures.
La DSI, quelle que soit l'entreprise, est là pour offrir un service informatique et un support aux outils mis à disposition des utilisateurs. En vous confiant notre matériel, on sait également que l’on soutient des emplois. On peut être fier de vous aider dans ce sens !
Ateliers du Bocage : Merci beaucoup Jean-Luc pour cette confiance durable et pour le temps que tu nous as consacré, ici !
Nous te souhaitons une belle retraite, bien méritée !
Vous l’aurez compris, confier son matériel réformé* aux Ateliers du Bocage a un triple impact : social, solidaire et environnemental.
Comme Pôle emploi et bien d’autres structures de tous secteurs et de toutes tailles, ensemble, prouvons qu’un modèle économique responsable est possible !
* Reprise financière des matériels envisageable en fonction des modèles.